Vocabulaire de la consultation
Quelques définitions et éclairages sur la consultation sur l'eau et les inondations
B
Un bassin est une grande cuvette dans laquelle l’eau qui tombe ruisselle. Elle s’enfonce dans le sol ou s’écoule le long des pentes vers les rivières et la mer.
Le territoire français compte 12 grands bassins : sept en métropole et cinq en outre-mer. Ces bassins sont les territoires de la gestion de l'eau.
C
Une crue est un phénomène naturel qui correspond à une montée plus ou moins rapide du niveau d’un cours d’eau, avec parfois un débordement du lit de la rivière. Les crues font partie du cycle de vie des rivières et participent au maintien de la biodiversité.
E
L’eau brute est l’eau captée dans les nappes ou les rivières destinée à être traitée pour la rendre potable. Protéger cette ressource permet d’éviter la mise en place de traitements complexes et coûteux.
Depuis la mise en œuvre du Sdage 2016-2021, l’état des eaux n’a pas régressé. Il s’est légèrement amélioré. Même si en 2016, 30 % des eaux étaient considérées en bon état alors qu’aujourd’hui seules 24 % le sont. Pourquoi ? C’est simple, les méthodes d’évaluation de l’état des eaux ont évolué, elles sont plus fiables. Ainsi l’état des eaux est aujourd’hui mieux connu. A méthode équivalente, on peut dire que l’état des eaux s’est légèrement amélioré.
Une eau en bon état permet une vie animale et végétale riche et variée, sans produits toxiques et elle est présente en quantité suffisante pour satisfaire tous les usages. Le classement des eaux comprend cinq catégories : mauvais - médiocre - moyen - bon - très bon.
L’état des eaux se mesure à travers 33 paramètres biologiques ou physico-chimiques. Si un des paramètres est moins que « bon », le cours d’eau n’est pas en bon état. Aujourd’hui 98 % des masses d’eau bénéficient d’au moins une mesure ce qui permet de disposer d’une information quasi complète, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années.
I
L'inondation est une submersion lente ou rapide d’installations ou d’habitations, due à un débordement d’eau (souterraine ou superficielle). Les inondations ont lieu en cas de crues ou suite à un épisode pluvieux trop important.
P
Le PGRI est le plan de gestion des risques d’inondation. Il précise les objectifs et les actions à mener pour augmenter la sécurité des personnes face aux risques d'inondation, réduire le coût des dommages, organiser le retour à la normale en cas de sinistre.
Les plans de gestion pour l'eau et les inondations (respectivement Sdage et PGRI) fixent des orientations, des dispositions juridiques et des mesures qui s’appliquent à tous sur le bassin. Localement, les communes, les intercommunalités, les syndicats de rivières, les usagers (agriculteurs, industriels, pêcheurs…), les associations, mettent en œuvre le Sdage et la stratégie de réduction des risques d’inondation.
Les pollutions diffuses ont une ou des origines généralement connues. Il est impossible de repérer géographiquement les rejets sources de ces pollutions car ils sont diffus sur le territoire (pesticides, nitrates…). Ces pollutions sont difficiles à traiter, il faut les réduire à la source. Par opposition, la pollution ponctuelle provient d’un site identifié, par exemple le point de rejet d’une station d’épuration.
S
Le Sage - schéma d’aménagement et de gestion des eaux - est un plan de gestion locale de l’eau élaboré par une commission locale de l’eau (CLE) représentative de l’ensemble des usagers. 57 Sage couvrent une grande partie du bassin Loire-Bretagne.
Le Sdage est le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux. Il décrit la stratégie pour aller vers le bon état des eaux (cours d'eau, plans d'eau, lacs, eaux souterraines et eaux littorales). Il précise les objectifs et les mesures pour les atteindre. Il est associé à un programme de mesures qui regroupe les actions à mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs.